samedi 12 septembre 2015

La vie ( moins ) compliquée de Maude. M. Bérubé

Quand la méchante de l'histoire à droit à son propre livre...

Titre: La reine des abeilles


Auteur: Catherine Girad-Audet


Edition: Kennes


ISBN: 9782875800633


Prix: 16,00



" Je m'appelle Maude M. Bérubé...."

Maude est une adolescente nunuche et imbue d'elle même. 
Sa mère déprime et consacre son temps libre à la carrière de mannequin de sa fille et son père achète l'amour de celle-ci car il n'a pas beaucoup de temps à lui consacrer. 
Résultat, elle doit se coltiner sa belle-mère qui n'est, au fond, pas si méchante que ça. 
A l'école, elle est la chef de sa bande. 
Certaines des ses amies l'adule. 
Le livre est consacré à son journal, ses mails et ses sms...


Avis:


Dans ce "hors série" de La vie compliquée de Léa Olivier on retrouve Maude, qui est la méchante de la saga. Ce livre se passe avant la rentrée de Léa dans son école.


Maude est tout sauf un personnage qui m'a  touché. J'avais espoir que mon avis sur elle changerait, mais non. Même si sa situation familiale n'est pas très facile, ça ne l'adoucit pas pour autant. Tout ce qu'elle fait est dans son propre intérêt même quand elle prétend le faire pour les autres.


Ce que j'aime dans les livre de Catherine Girad-Audet, c'est la façon dont l'histoire est composée. Ça rend la lecture très fluide et légère, et ça fait du bien...


La fin de l'histoire confirme ce qu'on savait déjà: Maude est une fille méchante à souhait. La raison pour laquelle elle arrête son journal m'a rendue malade, tellement c'était ridicule.


Pour ceux qui ne connaissent  pas, voilà le résumé du tome 1 de cette saga.




 Léa Olivier nous emmène à Montréal, en compagnie de Léa, 14 ans, qui vient tout juste d’y emménager avec ses parents. Séparée de sa meilleure amie Marilou et de son amoureux Thomas, elle peine un peu à se faire à son nouvel environnement. Il faut dire qu’entre les maladresses de Thomas, pas très doué pour les relations à distance, les filles du lycée qui la prennent de haut et son frère Félix qui joue les beaux gosses, Léa se sent parfois un peu seule. 

Heureusement il y a Marilou, à qui elle raconte tout, par mail et par skype. Laquelle la tient au courant de la vie de leur village, des faits et gestes de Thomas et des aléas de sa vie amoureuse. Car c’est là une des grandes originalités de ce roman épistolaire d’un genre nouveau : on suit les épisodes de la vie de Léa, Marilou, Thomas, Félix et tous les autres à travers leurs échanges de mails et leurs chats. 


A bientôt,


La patate





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