samedi 7 novembre 2015

Toute seule loin de Samarcande

                  " Ne bouge pas d'ici "



Titre: Toute seule loin de Samarcande

Auteur: Béa Deru-Renard


Edition: L'école des loisirs


Collection: Medium


ISBN: 9782211204842


Prix: 8,50


Regina, une jeune fille Russe, est expulsée de la voiture noire. Seule dans un pays qu'elle ne connait pas. Elle s'accroche de toutes ses forces à un arbre. Pendant que la solitude l’oppresse, elle essaie de se souvenir : qui elle est et pourquoi elle se retrouve si loin de chez elle.

Avis:

Il faut l'admettre, je n'étais pas spécialement attirée par cette histoire mais je devais rencontrer l'auteure le samedi de la semaine où je l'ai commencé.

Alors ni une ni deux, je rentre dans cet univers.
Au fil des pages,je me projette dans cette histoire, je me mets à la place de Regina, cette jeune fille qui vivait si heureuse dans un petit village et qui se retrouve finalement loin de tout.

J'ai adoré le personnage principal. Comme beaucoup de personnages pour le moment, elle est très humaine et ne va pas se la jouer héroic. Elle va déprimer, se morfondre, pleurer, et parfois positiver.

Elle a une amitié très belle avec sa meilleure amie. Cette dernière va beaucoup l'aidée, car elle a un tempérament plus fort. C'est un peu le Superman de Regina.

J'ai été moi-même très émue. Ce qu'à vécu Regina, il y a surement des milliers de personnes qui le vivent pour le moment. Pendant ma lecture, je me disais parfois que j'avais une sacrée chance, et que je ne m'en rendais pas assez compte.

L'auteure à une plume très légère, qui aborde avec délicatesse des sujets affreux. Ce qui est très étonnant, c'est que ( malheureusement ) ce livre est inspiré d'une histoire vraie. De plusieurs histoires vraies.

Ce livre va normalement être adapté au cinéma, et pour une anecdote assez drôle, je faisais de la natation avec la fille de l'auteure et je suis même dans la même école que celle-ci.

Un livre à lire absolument.

A bientôt,

La patate



Extraits:


" Mon regard embué de larmes s'est heurté à la lune qui brillait faiblement d'un sourire moqueur. Elle me narguait de toute sa hauteur : elle me renvoyait l'image d'une toute petite personne perdue au milieu de nul part. "


" Il y a de la beauté dans la laideur, et de la laideur dans la beauté.Tout dépends de l’œil qui regarde."

" Même si je ne disais rien, je savait que mes yeux criaient ! "



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